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![]() « Assez plaisanté ! » ![]() Il jeta dans la caisse les deux carrosses symétriques. Il décida : « Je vais replacer le coupe-circuit... Sauvé ! » Le voyant rouge s'alluma. Il détacha, trancha, sépara, jeta, détacha, trancha... ![]() L'horloge marqua deux heures quarante-deux. Il poussa un cri. L'ouvrier de la presse la plus proche se trouva tout de suite près de lui. La main était engagée jusqu'au poignet dans le moule fermé. ![]() Bussard avait la bouche grande ouverte, comme pour hurler, mais aucun bruit n'en sortait. L'ouvrier passa les mains sous ses épaules pour le soutenir. ![]() Le moule s'ouvrit. Bussard s'affaissa contre la poitrine de l'ouvrier. ![]() Les autres accouraient. L'un d'eux était déjà au téléphone. Le Bressan dormait toujours. ![]() La main tout entière broyée. Une pression de plusieurs milliers de kilos. Des brûlures jusqu'au coude : un volume de matière en fusion exactement égal à celui de la chair et des os qui emplissaient le moule avait fusé par les joints. ![]() On lui fit un garrot. L'ambulance arriva. Les autres ouvriers retournèrent à leurs presses. |
Extrait de![]() ![]() ![]() LE LIVRE DE POCHE n° 986 © Éditions Corrêa Buchet-Chastel |
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